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Mon Socrate à distance : Chroniques de bénévoles

Mon Socrate à distance : Chroniques de bénévoles

Mon-Socrate-à-distance

Lors du confinement de mars 2020, les binômes Socrate ont continué leur accompagnement à distance. La Team Socrate s’est démenée pour garantir la tenue du rendez-vous hebdomadaire entre lycéen· nes et plus jeunes. 

On vous raconte “Socrate à distance” à travers les chroniques de nos bénévoles !

Conserver le lien

Mon élève s’appelle Amadou et est en CP.
Chaque séance, je demande à Amadou ce qu’il a fait durant la semaine. Ensuite, comme il n’a pas tout le temps des devoirs, je lui donne des additions et des soustractions. Il est motivé pour faire ses devoirs et s’est beaucoup amélioré depuis le confinement. Il ne travaille pas autant mais est beaucoup plus concentré.
Amadou répond très rapidement quand je lui pose des questions sur lui donc je ne sais pas grand-chose sur lui.
Je pense que le bénévolat à distance perd de son intérêt car on ne voit pas son binôme. De plus, ne pas voir ce qu’il fait empêché de corriger ou de féliciter et certains exercices, l’écriture notamment, sont impossibles. Cependant, garder le lien est fondamental et permet de varier les activités (Amadou passe beaucoup de temps devant les écrans pendant ce confinement).
Je pense que cette expérience est très intéressante et a, de toute évidence, des points positifs, mais seulement à court terme.
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Léna

Lycéenne et bénévole Socrate

Jeux vidéos, films… Et accompagnement à scolarité

J’aime bien appeler Luckenson et il a l’air de bien aimer discuter avec moi.
Il aime parler des films qu’il regarde le dimanche soir, de Fortnite. J’en profite pour lui dire que le roi Midas du jeu était d’abord un personnage de la mythologie grecque et que Brutus non plus n’avait pas été inventé par Epic games. Il fait des extrapolations sur la suite du jeu vidéo grâce à ce qu’il sait maintenant, il se demande si Brutus va trahir Midas et le tuer ou si Midas va se suicider avant. Harry Potter nous a permis de discuter de la légende de la gorgone Méduse.
Il se questionnait aussi sur le nucléaire alors nous avons parlé de Tchernobyl, de Fukushima, de Hiroshima.
Finalement on ne s’ennuie pas, on se quitte lorsqu’on en a envie et on se promet de se rappeler la semaine suivante toujours avec plaisir.
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Jeanne

Lycéenne et bénévole Socrate

Au plus proche du quotidien

Mon expérience de bénévolat à distance était très bien. J’ai beaucoup apprécié pouvoir aider Elie même à distance. Au moins j’ai pu faire de mon mieux pendant ce laps de temps.
Je l’appelle tous les jeudis même si parfois il ne pouvait pas le jeudi alors nous le faisions le vendredi. Il a toujours eu des devoirs souvent de la poésie. Je lui ai fait répéter plusieurs fois. Et à chaque fois qu’il disait faux, je lui disais un grand non. Puis je le félicitais quand il avait réussi à dire toute sa poésie sans se tromper.
On a aussi travaillé sur le singulier, pluriel il y arrivait bien. Aussi sur le féminin, masculin. Je suis heureuse de l’aide chaque semaine. Il est moins facile d’expliquer les leçons, devoirs à distance. Mais à distance je peux parler avec la famille de Elie, savoir ce qu’il fait pendant la semaine, s’il s’ennuie.
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Sathi

Lycéenne et bénévole Socrate

Garder les bonnes habitudes

Durant cette période de confinement j’ai accepté de poursuivre mon bénévolat à distance en ayant un suivi régulier avec Meylan, mon binôme de CE2.
Nous avons décidé de garder l’horaire et la durée de l’atelier habituel, le vendredi après-midi. Cela permet de préserver les petites habitudes. Nous faisons donc une heure d’appel vidéo où nous commençons bien sûr par discuter, nous nous racontons ce qu’il s’est passé durant notre semaine et j’ai même pu lui présenter mon chien ! Ensuite, nous revoyons les devoirs qui lui ont posé un problème durant la semaine et nous commençons les nouveaux devoirs donnés par sa maîtresse.
En plus de ces appels qui remplacent le véritable atelier, ce confinement nous a permis d’échanger de temps en temps par SMS durant la semaine pour prendre de nos nouvelles.
Je suis heureuse d’avoir eu la possibilité de continuer l’accompagnement de Meylan et de toujours l’aider à mieux comprendre et à progresser.
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Eva

Lycéenne et bénévole Socrate

Confiné·es mais enthousiastes !

En cette situation particulière, nous avions dû nous adapter à ce que nous avions. Le bénévolat à distance m’a paru, au premier abord, assez compliqué. C’est peu naturel et perturbant d’aider l’élève dont je m’occupe par l’intermédiaire du téléphone, mais très vite, on développe des repères et des habitudes.
Outre les problèmes techniques et parfois l’indisponibilité de mon élève, on a pu travailler tranquillement, prendre des nouvelles, parler de tout et de rien. C’est agréable d’avoir un interlocuteur hebdomadaire, même si souvent l’échange n’est pas long. On parle de la famille, de l’école, du confinement, du beau temps. Il fait ses devoirs tous les jours (c’est ce qu’il m’affirme en tout cas) et je remarque en effet, ses gros progrès tout au long de l’année.
J’apprécie aussi le fait que mon élève soit constamment enthousiaste et positif ! C’est toujours un plaisir de le retrouver au bout du fil chaque lundi.
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Chloé

Lycéenne et bénévole Socrate

Réorganiser ses séances et son temps

Ma collégienne s’appelle Rahma et il me semble qu’elle est en 5ème.
Au début cela a été délicat de faire les appels car personnellement j’aime que mes séances soient complètes et enrichissantes. De plus, le facteur scolaire/BAC ne m’a pas aidé.
Donc au début nos appels duraient 10 à 15 minutes voire moins et par exemple la dernière séance a été de 30 minutes puisque j’ai eu plein d’autres idées d’activités… Aussi scolairement je me suis mieux organisée puisqu’on avait moins de devoirs. Je trouve ça vraiment bien que nos référents nous suivent.
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Tya

Lycéenne et bénévole Socrate

Découverte et partage du quotidien

Moi et ma Socrate, Soumia, avons la chance de pouvoir nous appeler en vidéo toutes les semaines. On a choisi de garder le même horaire que l’atelier de Socrate pour garder l’habitude. Le bénévolat à distance a été une superbe expérience pour moi parce que j’ai mieux appris à connaître Soumia, ses habitudes chez elle, et elle aussi pour moi ! Pendant les appels vidéo, on a pu se montrer notre chambre, nos affaires chez nous et c’était sympa !
C’est vrai que c’est parfois difficile à distance de lui expliquer des choses, de la motiver à travailler mais on s’en sort ! Mon seul regret, c’est qu’on ne puisse plus jouer aux échecs ensemble comme on le faisait chaque semaine 🙁
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Kriss

Lycéenne et bénévole Socrate

Une expérience humaine et solidaire

Dans la société très individualiste dans laquelle nous vivons le bénévolat a été pour moi la solution la plus efficace pour aider et donner de ma personne.
L’association Socrate a été ma première expérience en tant que bénévole auprès de collégiens. Bien que l’année 2019-2020 a été très perturbé par les grèves.
Aujourd’hui la crise sanitaire du Covid-19 nous empêche d’avoir notre routine quotidienne par ailleurs, en ces temps difficiles il est pour moi essentiel de garder un contact avec l’extérieur, c’est pourquoi continuer les cours à distance été une évidence.
Nourhen était pour moi une élève de 4ème parmi les autres. Nos cours à distance nous ont permis de briser la glace et au fil des séances j’ai pu découvrir une personne formidable. A travers nos cours nous avons appris à communiquer, à travailler et à s’entraider. Les cours à distance se sont transformés peu à peu en partie de plaisir et de détente, pour ma part je ne comptais plus les heures il nous est même arrivé d’enchaîner 3 heures de travail !! Et cela pour notre plus grand bonheur.
Pour finir je peux affirmer que les cours à distance ont été une expérience très positive et humaine que je continuerai avec plaisir.
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Aïcha Amanda

Lycéenne et bénévole Socrate

Confinement et relation de confiance

Bonjour je m’appelle Valérie, j’ai 18 ans, je suis en Terminale STI2D et j’ai commencé à faire du bénévolat avec Socrate cette année 2019-2020 car je trouvais l’idée d’aider et de suivre l’accompagnement d’un élève très intéressante et surtout le fait de pouvoir aider les plus petits que soi. J’ai vraiment aimé de concept-là.
Mon élève s’appelle Moussa et il est en classe de CE2, c’est un enfant très studieux, sérieux et adorable. Lors de nos appels téléphoniques, Moussa me parlait souvent de l’école et comment sa maîtresse interagit avec lui ces derniers temps.
Je sens bien que pour lui, l’école ainsi que ses camarades de classe lui manque beaucoup et je pense qu’au jour d’aujourd’hui, ce n’est pas le seul enfant à ressentir ce manque. C’est donc pour cela que je fais en sorte lors de nos appels de le rassurer comme je peux et de lui faire comprendre que tout cela sera bientôt fini.
Nous parlons beaucoup aussi de ces activités quotidiennes, de ces passe-temps, de ce qu’il fait chez lui et de ce qu’il aime faire. Nos appels ne sont pas très longs, mais j’ai pu constater qu’il était de plus en plus l’aise avec moi et cela me rassure.
Ces échanges phoniques me font beaucoup de bien et me rendent de plus en plus complice avec mon élève. Je me sens utile lorsque je fais ces soutiens.
Étant donné qu’étant jeune, je n’ai pas pu avoir la chance d’avoir une personne qui m’aide et me suive durant ma scolarité, je trouve que le fait de faire du bénévolat et surtout durant cette période difficile est d’autant plus important puisque les enfants sont confrontés malgré eux à cette situation inédite.
J’encourage par avance toutes les personnes qui ont la possibilité de faire du bénévolat d’en faire, car cela ne vous prend pas énormément de temps et cela fait beaucoup de bien aux élèves qui ont la chance de bénéficier de cette aide, mais aussi à soi.
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Valérie

Lycéenne et bénévole Socrate

Situation exceptionnelle, accompagnement exceptionnel !

J’ai rejoint l’association Socrate en milieu d’année scolaire, j’y pensais depuis longtemps et j’étais très heureuse quand j’y suis allée ! Malheureusement, je n’ai pu rencontrer qu’une seule fois Moussa, l’élève que j’accompagne, à cause du confinement.
Puis Marie, ma tutrice, m’a appelée pour poursuivre l’accompagnement de Moussa par téléphone. J’ai pris cela comme une chance. J’ai donc appelé pour la première fois Moussa et c’était assez bizarre… Au téléphone l’approche n’est pas du tout la même.
Puis au fil des appels, tout était beaucoup plus fluide et je vois aujourd’hui les choses autrement : c’est une autre manière d’aider Moussa et je dirais même que c’est enrichissant de pouvoir partager ça avec lui dans cette situation exceptionnelle ! Cela me fait très plaisir de voir que Moussa et sa famille ont confiance en moi. Nos appels ne sont pas très longs mais sont satisfaisants car je l’aide comme je peux dans ses devoirs et je prends des nouvelles de lui, et ça me fait très plaisir !
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Alice

Lycéenne et bénévole Socrate

Conserver le lien

Mon élève s’appelle Amadou et est en CP.
Chaque séance, je demande à Amadou ce qu’il a fait durant la semaine. Ensuite, comme il n’a pas tout le temps des devoirs, je lui donne des additions et des soustractions. Il est motivé pour faire ses devoirs et s’est beaucoup amélioré depuis le confinement. Il ne travaille pas autant mais est beaucoup plus concentré.
Amadou répond très rapidement quand je lui pose des questions sur lui donc je ne sais pas grand-chose sur lui.
Je pense que le bénévolat à distance perd de son intérêt car on ne voit pas son binôme. De plus, ne pas voir ce qu’il fait empêché de corriger ou de féliciter et certains exercices, l’écriture notamment, sont impossibles. Cependant, garder le lien est fondamental et permet de varier les activités (Amadou passe beaucoup de temps devant les écrans pendant ce confinement).
Je pense que cette expérience est très intéressante et a, de toute évidence, des points positifs, mais seulement à court terme.
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Léna

Lycéenne et bénévole Socrate

Relancer la communication avec des activités ludiques

Je me nomme Abigaëlle, lycéenne de Seconde, et j’effectue mon bénévolat à distance en passant un appel chaque mercredi avec deux collégiennes de 5ème, que j’accompagne depuis ce début d’année scolaire.
En début de chaque appel, j’ai l’habitude de leur demander comment elles vont, si elles ont passé une bonne journée/semaine. Puis j’aime savoir si elles ne s’ennuient pas trop en période de confinement ou encore et si elles n’ont pas trop de difficultés au niveau des devoirs ou quoi que ce soit, car le but principal de cette association est de pouvoir aider les élèves en difficulté. Dès le premier appel, je les ai mises en confiance en leur disant que je suis disponible tous les jours si elles avaient besoin d’aide ou alors de renseignements car il est vrai qu’à la maison, nous n’avons pas forcément la même aide que lorsque nous sommes au collège.
Comme il était dit auparavant, j’aide donc 2 collégiennes. L’une est assez timide et n’ose pas trop parler. Je vais donc lui proposer, au prochain appel qui aura lieu, si un appel en visio l’intéresserait. Je lui proposerai de plus des petites activités à faire, comme par exemple raconter une histoire en disant une phrase, et l’autre la complète en en disant une autre. Ou encore nous pourrions faire le jeu des capitales : une de nous dit un pays, et l’autre doit citer la capitale, et ainsi de suite. Ces petits jeux serviront à plus nous rapprocher et à s’amuser avant que nous soyons séparées en cette fin d’année scolaire.
Mon autre collégienne, quant à elle, est un peu plus bavarde et me demande en retour comment je me porte ; me raconte quelques anecdotes de ses journées passées chez elle. Par exemple, elle m’a dit un jour qu’elle était en promenade avec sa sœur et sa mère, qu’elle était très contente d’enfin sortir, et cela m’a fait plaisir de savoir qu’elle était heureuse. Je lui proposerai aussi de faire un visio ainsi que des activités à faire.
Faire mon bénévolat de cette façon me fait très plaisir car je reste en contact avec mes collégiennes, quel que soit les évènements. En effet, cela est différent de quand nous nous rencontrons directement au collège, mais je me sens à l’aise. Il y a juste un point négatif que je pourrais vous faire part. Parfois, les collégiens et collégiennes n’osent pas forcément parler, ce qui fait que la conversation ne dure pas très longtemps. Mais grâce à ces nouvelles idées de petits jeux pour animer les appels, je pense pouvoir remédier ce petit point.
Cette année avec l’association Socrate fut un plaisir pour moi.
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Abigaëlle

Lycéenne et bénévole Socrate

Mentorat à distance et adaptations mutuelles

Les rendez-vous de Socrate le jeudi soir m’ont toujours donné le sourire, c’est pourquoi je n’ai pas hésité à tenter d’assurer ces mêmes rendez-vous par téléphone pendant la période de confinement. J’ai pu être présent chaque jeudi (hormis 1), ce qui m’a permis de découvrir une nouvelle manière de travailler en binôme.
Les appels consistaient le plus souvent à prendre des nouvelles sur la semaine passée, sur les activités de mon écolier (je ne sais pas si je dois le nommer, dans le doute ce sera «il»), savoir s’il s’ennuyait, s’il allait bien… Puis aborder ensuite le sujet des cours à distance, savoir s’il suivait les leçons que sa maîtresse partageait, s’il les apprenait, s’il lisait, et surtout s’il continuait de travailler régulièrement. Enfin, on essayait de revoir certains cours, de faire quelques exercices sur lesquels il avait des difficultés, comme aurait pu l’être des séances Socrate « classiques », avec néanmoins une ambiance très différente car sans proximité ou autres binôme autour de nous. Certaines fois, il n’avait plus accès à ses cours en ligne, donc on prenait des exercices plus ou moins au hasard dans ses livres (en rapport avec les leçons déjà étudiées) et on travaillait dessus.
Les appels ne duraient pas 1 heure à chaque fois, parfois 40 minutes, car je sentais qu’il commençait à saturer, et j’avoue ne pas avoir eu beaucoup de créativité en terme de jeux par téléphone, mais on avait toujours travaillé au moins un bon quart d’heure avant de se dire au revoir.
Je suis d’ailleurs assez content car j’ai pu remarquer qu’au fil des appels il reprenait de plus en plus l’envie de découvrir et d’apprendre, qu’il est difficile de conserver sur le long terme quand on travaille chez soi.
Au final, j’en ai moi aussi appris beaucoup, puisqu’il a fallu s’adapter à cette nouvelle méthode de travail, en trouvant de nouvelles astuces (étant donné que l’on n’a pas le texte ou l’exercice étudié sous les yeux). L’obstacle le plus difficile à franchir jusqu’ici ayant été d’expliquer le principe de la division à l’oral uniquement (sans dessin tout se complique), ce qui a pris une séance entière ou presque.
Je pense que l’expérience a été vraiment bénéfique, puisqu’elle a permis de renforcer une réelle relation assez particulière et propre à l’association Socrate avec mon écolier, en s’affranchissant d’un simple rapport professeur particulier/élève qu’il est parfois difficile d’atteindre, surtout si l’écolier est timide. Je ne regrette donc en rien le choix que j’ai fait début avril, même si ça n’a pas toujours été évident de travailler à distance.
Merci encore à l’association Socrate et à l’équipe de permettre des rendez-vous le jeudi soir même en ces temps particuliers.
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Malo

Lycéen et bénévole Socrate

Animer une séance au téléphone, pas facile… Mais exercice réussi !

Je m’appelle Amina (1ère) et je me suis occupée de Mokrane (5ème au collège Jules-Michelet de Saint-Ouen) pendant cette période de confinement en l’appelant une fois par semaine tous les jeudis. Au début de nos appels, Mokrane était assez gêné et timide ce qui est, je pense, normal pour tous les élèves. Pour le rendre plus à l’aise, je lui demandais de ses nouvelles, il me disait comment ça se passait à la maison mais aussi au niveau des cours. On parlait surtout de loisirs, de séries etc… car je ne voulais pas trop l’embêter avec l’école. On rigolait beaucoup et on se racontait nos semaines. J’ai d’ailleurs senti que ces appels lui redonnaient le moral, c’était de plus en plus drôle et cela lui faisait plaisir de m’avoir au téléphone. J’étais moi aussi très heureuse de continuer mon bénévolat à Socrate pendant cette période particulière. Je parlais aussi à la mère de Mokrane de temps en temps, ils sont tous les deux adorables ;);). Il y avait seulement un point négatif, j’avais parfois du mal à trouver de nouveaux sujets de conversation et même si c’est normal, j’essayais de faire en sorte à ce qu’il y ait le moins de « blancs »possibles… Globalement, c’était une expérience très positive et cela nous a permis à tous les deux de passer du bon temps et de continuer à garder un lien même si nous restions confinés chez nous.
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Amina

Lycéenne et bénévole Socrate

Garder le cap, ensemble

Le bénévolat Socrate est une action qui me tient à cœur car cela me permet de transmettre un savoir à un élève. Le confinement a changé la manière habituelle de faire le bénévolat d’une manière très positive. Lors de mes échanges avec l’élève j’ai senti qu’il était plus attentif et concentré que d’habitude. À chaque appel on se fait un briefing de ce qu’il a fait durant la semaine. On se fixe des objectifs chaque semaine notamment en maths sur les tables de multiplication le but étant de connaitre toutes les tables jusqu’à 10. Les tables de multiplication me paraissent essentielles à assimiler dès la CM1 car lorsque j’étais au collège et même parfois au lycée je connaissais des personnes qui étaient en difficultés en maths car ils ne connaissaient pas leurs tables.
Dès que l’association Socrate m’a demandé si je voulais faire des appels chaque semaine pour continuer le bénévolat je n’ai pas hésité à le faire car cela permettait de garder le lien avec l’élève. De plus que s’il a des questions sur ses devoirs il peut me les poser. Je pense que parmi les points positifs de ces appels il y a le fait que l’élève est plus concentré et plus attentif. Les appels permettent de garder le lien avec l’élève malgré le confinement. Pour l’instant je n’ai pas trouvé de points négatifs de ces appels. Je fais ce bénévolat avec plaisir. Je tiens à remercier les tuteurs de l’association qui ont permis de mettre en place ce dispositif.
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Kevin

Lycéen et bénévole Socrate